une petite balade.. [Libre, mais pour une fois je préfèrerais éviter un professeur..]

Je marchais tranquillement dans les couloirs de l'école, balai à la main, cherchant désespérément un lieu à nettoyer pour égayer mon cher salaire mensuel. Cependant, ce pensionnat semblait éternellement balayé d'une brise légère repoussant les bactéries et autres micro-organismes nocifs. "Je me demande à quoi est-ce que je sers..." soupirai-je. Au moins, ainsi, j'avais du temps pour admirer les jeunes filles passant par ces corridors. Cela était déjà considérable pour un esprit vicieux tel que le mien. Je baissai les yeux et flânai dans les couloirs, sans regarder où j'allais. Les jambes gracieuses et galbées des étudiantes se faisant de plus en plus rare, je décidai de rebrousser chemin. C'est alors qu'en levant les yeux, j'aperçus une jeune fille ingénue, seule, presque apeurée. Je la déshabillai du regard et, satisfait de ce corps élancé mais si plantureux, me dissimulai, accroupi, sous l'escalier sur lequel elle se trouvait, et profitai de la vue de ses dessous. "Verte à pois rose...comme un bulbe de tulipe sur le point d'éclore..." (HRPG : la comparaison a totalement rien à voir, mais faut pas faire attention.)

Je me relevai péniblement, frottant mon crâne avec une grimace. "Tout de même, les femmes sont dures de nos jours..." soupirai-je. Je scrutai la jeune fille, constatant qu'il s'agissait une fois de plus d'une beauté. En outre, les femmes violentes m'attiraient encore plus que les autres, provoquant en moi une certaine excitation. Je lui lançai un regard malicieux. Son visage s'empourpra de fureur et elle s'empressa de se mettre en position de combat. Agitant les mains en souriant niaisement, comme pour la calmer, je me permis de l'aborder en lui tendant une main. Elle la repoussa violemment et le ton empli de haine, elle lança sèchement :
-Dites-moi...savez-vous où se trouve la cafétéria ?
Avec un sourire éclatant, je m'empressai de répondre :
-Bien sûr, continuez tout droit puis tournez à droite. Il s'agit de la première porte que vous verrez.
En vérité, il s'agissait d'un endroit tout autre. Une petite salle sombre, où l'on pouvait facilement fermer le verrou de la porte, qui que l'on soit. J'avais des plans pour elle qui promettaient d'être intéressants. Cette impolie, elle me le paierait.

Elle n'avait cru à rien. Je le voyais sur son visage. Cependant, elle se leva et se dirigea vers l'endroit décrit. Je la suivis avec ma discrétion habituelle, un sourire malicieux sur les lèvres. Elle croyait m'avoir trompé, mais c'était elle qui tombait dans mon piège. Arrivée devant la porte, elle l'ouvrit et pénétra dans la sombre pièce avec un petit rire de gorge. J'entrai à mon tour, et fermai promptement le verrou. De grands rideaux couvraient les fenêtres. Elle me regarda en souriant tranquillement, sûre d'elle. Malheureusement, ce si joli sourire disparaîtrait bien vite. Je tendis une main et une poussée de vent en sortant, j'arrachai les rideaux. La pièce se trouva baignée de lumière.

Elle était totalement organisée pour qu'il n'y ait pas d'ombre.

Malin, non ?

Elle s'était faite avoir, mais ne montra pas le moindre signe de faiblesse. En outre, au lieu de paniquer et de s'enfuir par la fenêtre, la jeune fille s'appuya contre le mur, et s'enfermant dans un mutisme effrayant, elle me fixa. Elle détacha alors ses couettes, sa chevelure d'ébène venant se coller sur sa nuque et ses joues. Elle saisit une mèche et la fit tournoyer entre ses doigts. Je m'avançai, un large sourire sur les lèvres. Arrivé à ses côtés, je me penchai à la fenêtre et lançai joyeusement :
-Il fait beau aujourd'hui, c'est agréable !
Au fond, je n'avais aucune envie de lui faire quoi que ce soit, juste de la "chicaner"...je posai une main sur son épaule, puis, avec un sourire éclatant, je saisis son menton à l'aide de mon autre main, et déposai un rapide baiser sur son cou. Haha. Cela me mettait de bonne humeur. J'avais fait subir la même chose à l'autre demoiselle, la bibliothécaire.
Constatant que la jeune fille se rembrunissait et était prête à...me faire sentir son mécontentement, je lui fis un signe de la main accompagné d'un clin d'oeil tout en m'empressant de quitter la pièce, espérant qu'elle ne me rattrape pas et que personne n'ait assisté à la scène.

Entendant des pas discrets et rapides derrière moi, je me retournai, constatant que la jeune fille m'avait suivi. Je me demandai si elle allait me maraver, mais, bien au contraire, elle se mit sur la pointe des pieds puis déposa un baiser au creu de mon oreille. Surpris, j'ouvris la bouche, hésitant, mais elle partait déjà, un doigt sur la bouche, en murmurant :
-Passez une agréable journée.
Elle m'avait eu, la petite. Elle ne m'avait même pas laissé le temps de réagir. "Les femmes sont-elles toutes ainsi dans cette école de malheur...?" susurrai-je entre mes dents, hargneux. J'avais pourtant tout fait pour qu'on me croie être une victime. J'étais même allé jusqu'à fausser ma fiche de présentation, à mon entrée en tant que membre du personnel. J'avais soif de vengeance. Je devais me venger d'elle. Et pour cela, nombreuses seraient les victimes de mes expériences pour arriver au crime parfait. J'avais pensé que cette école serait l'endroit idéale, mais mes proies n'étaient pas si faibles que cela. Je devais me trouver un, ou une alliée. Il était temps de commencer l'opération. Et tout d'abord, il me fallait trouver celle dont on parle même dans le monde extérieur.

Tori Amaya.

[Fini ? =o]

(HRPG : Bah...ouais ! :p)

[HRPG: Avant cela je vais me faire un petit plaisir... ]

Fondue dans l'ombre des murs, un ricanement m'échappa... J'avais suivis toute l'histoire, c'est peu dire... Un malin plaisir, que d'observer les pensionnaires à la surface, se faire des coups pareils!...

Un peu plus tôt, je m'étais infiltrée dans un passage de ma connaissance, avant de déboucher à la surface, sous un escalier. La scène de l'étranglement de notre cher nouveau concierge au regard affûté, s'était déroulé sur mon oeil, de même que le spectacle de jupette-courte que nous dévoila à son insu, la jeune élève... Je n'était pas accro au monde de la mode des sous-vêtements féminins, mais il était, je dois l'accorder au jeune homme, plus plaisant d'admirer les ornement d'un dessous, sur un model mouvant, et dont la physionomie était parfaitement adaptée...

La chose comique se produisit ensuite, et j'eus le plus grand mal à rester discrète! Sérieusement, jamais aurais-je imaginé que tel spectacle puisse se produire, d'autant plus que cela ne semblait pas sortir de leur ordinaire: ils réagissaient de façon construite, ne semblant pas excessivement désemparé, preuve qu'ils avaient connu déjà, situation comme telle... Réellement intéressant et divertissent, pour moi, créature des dessous-de-sol... Je viendrai probablement plus souvent!

Je dus me déplacer lorsqu'ils pénétrèrent la salle, mais je ne regrettai pas d'avoir fait sortir quelques-unes de mes ronces, au-quels étaient agglutinés quelques boutons de roses que je mâchai hâtivement. Peut-être était-ce un geste primitif venant du monde des humains, que d'aller en vitesse chercher du pop-corn pour pouvoir le déguster tout en admirant un hilarant ou passionnant spectacle... Mais je n'étais à cet instant-là, que préoccupée par la scène... Un baiser dans cou? J'en fus ravie intérieurement, et d'avantage encore, lorsque la jeune fille lui fit un coup des plus admirables, d'après mon humble sadique avis.

*Tiens... Elle pourrait peut-être m'être d'un intérêt certain celle-là...* pensai-je, tout en revenant marcher dans le couloir, calmement et sans que l'on ai pu douter de quoi que ce soit... J'e n'avais rien vu, rien entendu...

Seul quelques pétales de roses, se perdaient sur les dalles du couloir... Intentionnellement, ou non?

[fini x3]