Kagami's pensionnat
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~~ texte by Emi Yoriko
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Bienvenue au Pensionnat Kagami...ici, c'est l'envers du miroir...
 
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 Day Dream [ Setsuna & Fynn ] [sujet en pause]

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AuteurMessage
Setsuna Tomari

Setsuna Tomari


Messages : 3
Date d'inscription : 25/02/2011

~L'envers du Miroir~
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Race : Paradox \o/

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MessageSujet: Day Dream [ Setsuna & Fynn ] [sujet en pause]   Day Dream [ Setsuna & Fynn ] [sujet en pause] EmptyDim 20 Mar - 18:15

Un rêve grivois. Un enchevêtrement de corps et de volupté procurant des sensation sans nul pareil. Des lentes caresses, me donnant milles frissons délicieux. Une musique de soupir emplit la pièce agrémenté de gémissements lascif. Je suis la au cœur de cette luxure, au cœur du plaisir. Une langueur m’étreins suivit de douces ondes de plaisirs qui filent dans tout mon corps. Mes yeux s’ouvrirent. Le rêve s’effaça. Je me réveillais, un large sourire accroché à mon visage, dans mon antre souterraine. Je me souvenait encore du merveilleux rêve grivois que je venais de faire. Et les sensation qui allaient avec. Les cheveux épars, en petite nuisette noire, dans mon lit. Je me redressais sur mes coudes et scrutais l’obscurité. Je vis le réveil que j’avais chapardé il y a quelques jours indiquer l’heure. Onze Heure tapantes. Je restais immobile quelques secondes… tentant de faire marcher les rouages de ma pauvre cervelle encore endormie. Puis je décidais qu’il était encore trop tôt pour me lever. Je me laissait donc retomber sur mon oreiller pour me rendormir aussi sec. Les bras de Morphée me prirent et je m’abandonnait totalement.

Tout d’un coup je vois le paradis des sucreries. Un véritable « Candy World » . Je suis juste vêtue d’une tenue de soubrette bleue. L’histoire de Alice au Pays des merveilles semblais avoir inspiré mon subconscient. Je sautille jusqu'à un arbre dont les fruit sont les fameuses canne à sucre rouge et blanche. J’en cueille une et je la croque. Le goût suave du sucre m’emplit la bouche. Je suis au septième ciel, c’est le paradis ! Je voudrait tant pouvoir rester ici à me délecter des sucreries. J’avisais alors, un bosquet. Me sentant redevenir une exploratrice, avec une arme qui était en l’occurrence une canne à sucre donc il manquait un bout. Je l’observait d’un œil critique puis je hochait la tête. Comme pour signifier que je ferait avec. Et je continuait de m’enfoncer dans le bosquet. Pour tomber sur une magnifique paysage éclairé au soleil couchant. Des jardins fait de sucreries dont les statues décoratives faites de sucre aromatisé. Soudain, mon odorat est attiré par une douce odeur de sucré agrémenté d’une senteur de rose. Je tentais de suivre la piste odorante tout en me retenant de baver. Au détour d’un arbre j’aperçois mon rêve ultime. Un bel Adonis fait de sucre m’attendait la. Les bras tendu. Je poussait un immense cris de joie et je lui sautais dessus et sans plus de ménagement je lui dévorait ses lèvres attrayantes. Dans le sens le plus littéral possible. Que ce sucre était succulent. Je pourrais rester des siècles là à le dévorer petit à petit. Dans le lointain j’entendais les trilles joyeuses des oiseaux caché dans les feuillages. Puis étrangement leur chant se mua en une sonnerie. Interloquée je quittait avec un regret les lèvres de mon Adonis pour fixer, perplexe les arbres.

« Riiiiiiiiiing….riiiiiiiiing….riiiiiiiing….riiiiiing […] »

Une sonnerie tonitruante me sortit de ce « Candy World ». J’ouvrit les yeux papillonnant et je fixais d’un œil mauvais le réveil qui avait osé me sortit d’un aussi beau rêve. Attrapant d’un geste pataud un livre au hasard qui trainait sous mon lit je le ramenait face à moi afin que je puisse lire la couverture. Ah un roman Arlequin. C’est donc sans plus de ménagement que je le balançait contre le pauvre réveil qui tomba rudement sur le sol et qui eut la sagesse de se taire. Tant pis si il était cassé, j’en piquerait un autre. Je n’avait pas du tout apprécié d’être interrompue alors que je dévorait les si attirante lèvres de mon Adonis de sucre. J’essuyait d’un revers de main la bave qui coulait du coin de ma bouche, et je retournait mon oreiller pour me laisser retomber dessus. Puis je replongeait avec délectation dans mon sommeil.
Pas de rêve cette fois-ci. J’ouvris donc une troisième fois les yeux, satisfaite et je me m’étirait longuement. Je rejetait d’un ample mouvement les draps, pour pouvoir m’asseoir au bord du lit. Puis je me levait d’un seul mouvement et je fus saisie de vertiges. Je tentais de garder mon équilibre en agitant les bars et enfin la sensation s’estompa. La pierre froide sous mes pied nu me donnait des frissons qui me parcouraient tout le corps. Je fis quelques pas puis je sortit de mon antre pour aller dans les souterrains, vêtue d’une nuisette noire un tantinet transparente qui laissait largement apercevoir mon corps. Mes cheveux un peu décoiffé, et mon allure lascive pouvait évoquer bien des chose que je ne citerais point devant vos chastes oreilles. Connaissant le chemin par cœur, j’ouvrit une porte qui donnait sur un placard. Nullement impressionnée je refermait la porte pour ensuite en ouvrir une autre qui donnait sur les douches. J’entrait dans une au hasard et j’y vis des savon pour les cheveux et pour le corps mis à ma disposition. Je fit donc tomber ma nuisette, dévoilant de manière totalement impudique mon corps pour aller la ranger dans un casier prévu à cet effet. Je déambulait nue et seule et je me décidait enfin à prendre une serviette et entrer me doucher. Le jet d’eau chaude frappa le haute de ma tête et coula lentement sur le reste de mon corps. Cette douce chaleur me rappelait le rêve « hot » que j’avais fait ce matin. Le sang me monta à la tête. Un peu trop même. Décidant de me calmer je tournait d’un mouvement sec le machin là afin d’avoir de l’eau bien froide. Le jet d’eau me fit sursauter, je frémit et je me retint de crier. Brrr. M’est avis qu’elle était un tantinet trop froide. Puis je remit de l’eau tiède. Je me lavais rapidement mes cheveux et mon corps. Puis je pris une serviette et y enroulait mon corps. J’avisais un séchoir et je trottinait vers lui afin de l’utiliser. Vingt minutes plus tard mes cheveux étaient entièrement sec et ma serviette était trempe. Je la jetais dans le panier prévu a cet effet pour en reprendre une autre et me sécher rapidement. Puis je re-enfilais ma nuisette pour retourner dans mon antre. Peu de gens se doutaient qu’une mystérieuse Paradox utilise leur douches et chaparde quelques unes de leurs affaires. Je refermais la porte du placard, et je cheminais d’un pas lent dans les souterrains dont la fraîcheur contrastait avec celle de la « surface ».
Arrivée dans mon antre je remis de l’ordre sur mon lit et je rangeait un peu. Une foule de livres s’amassaient sous mon lit et je les rangeait dans un coffre suffisamment grand. Puis satisfaite je décidait de me préparer à sortir. Je me changeait, et cette fois ci je mettais une robe bustier d’un rouge profond, sur laquelle j’avait enfilé un corset d’une couleur sombre. La robe était ornée de fanfreluches sur les bords, sur mes gants et sur mon ruban autour du cou qui étaient de la même couleur que le corset. Cette robe bustier dévoilait un bon morceau ma poitrine redondante qui oscillait à chacun de mes mouvement m’octroyant des appâts plus qu’attirant pour la gente masculine... ou féminine. Bah, quoi ? Chacun ses goût hein ! Je me baissais pour enfiler mes chaussures a talon, rouges elles aussi. En me relevant à moitié je vis ma réflexion, ah tient… vu comme ceci n’importe qui aurait une vue complète sur ma poitrine. J’eu un sourire coquin, puis je me remis debout, droite et je vit avec satisfaction les larges pans ondulés de la robe être à leur juste place. Puis je tendis la main vers un endroit particulier de mon antre pour la ressortir avec quelques peignes et je me mis au travail. Au final j’obtins un effet pas très complexe mais très seyant. Les cheveux bien coiffé dont les pointes partaient en boucles souples. Je fit quelques pas afin de mieux admirer le résultat. L’ensemble allait très bien. Je ressemblais plus à une poupée qu’a autre chose. Fin prête je sortit de mon antre pour déambuler dans les souterrains à la recherche d’une sortie potentielle. La chance me sourit et je pu trouver une sortie. Enfin sortie des souterrains, j’arrivait dehors et la forte luminosité me frappa.
On devait être au début de l’après-midi. C’était fort tentant de rester sous la chaleur du soleil mais mes yeux s’y opposèrent. Je remarquait alors une très jolie fleur a coté de moi. Je la cueillais délicatement puis je sortit une épingle de mes cheveux pour pouvoir la fixer à mon aise. Je me précipitai donc à l’intérieur du pensionnat, avec une fleur rouge dans mes cheveux. Puis, sans prévenir, un doux rêve, une douce innocence me pris, je chantonnait des airs qui me semblaient familier, dansant seule sur une musique imaginaire, j’enchainait un à un les pas de danse comme si j’avais un cavalier. Je chantais, l’ivresse du moment me pris et je continuait de danser. Encore et toujours, comme si moi et mon cavalier imaginaire étions seul au monde. Tantôt je dansait avec l’empereur, tantôt avec un chevalier du moyen-âge. Mille et un contes se succédaient dans ma tête. J’arrivait au moment fatidique ou mon cavalier devint Ken. Un étrange cynisme m’envahi alors :


*Mwahaha ! Comme quoi y’a pas que Barbie qui peut se taper Ken !*

Cette pensée me fit pouffer de rire. Puis je retournait à ma douce rêverie. J’enchainais une valse puis une autre. Tantôt je dansait dans les grandes cours d’Europe, charmant les hommes, dansant avec eux, riant avec eux, tantôt je dansait avec des chevalier et des princes exotiques ou fantastiques. Mon imaginaire m’emmenait partout, me faisait vivre une douce folie dans un monde si parfait qui ferait pâlir d’envie Barbie été compagnie. Et mon cavalier ardent revêtait mille et une apparence. Elfe, démon ténébreux, ange gardien, et bien d’autres, me serraient dans leurs bras protecteur. Me protégeaient de quelque danger tout aussi imaginaire qu’eux. Puis, comme à regrets, comme si cela était prémédité, comme si l’enfance innocente devait prendre fin et laisser place à la dure réalité de la femme. Je sortit de mon rêve éveillée. Et j’observait le nouveau décor qui m’accueillait.

Tient, donc encore le Hall nord ? Le destin semblait vouloir me plier à un de ces caprices dont il a le secret. Je contemplait ce qui m’entourait d’un œil innocent lorsque je vit le distributeur de nourriture. Je trottinait curieuse et je restait stupéfaite. Je me collait a la vitre afin de mieux pouvoir détailler l’objet qui avait attiré mon attention et éveillé mon désir. Un magnifique paquet de sucrerie roses, c’était marqué sur l’emballage : « Fraises Tagada ». Je salivait presque sur la vitre tellement elle semblaient délicieuses. Mais le problème était de les obtenir. J’était seule et personne ne pouvait m’aider. Je remarquait alors une fente a coté de la vitre, un petit écran et un pavé numérique. Et en dessous se trouvait une plaque métallique sur laquelle était gravé les instructions. Je lus et je saisit un peu le but de la machine. Mais, le problème c’est que je n’avait pas d’argent. Il me fallait donc en trouver. Je me mit donc en quête d’une jolie pièce de cinq sous pour pouvoir me payer ma jolie petite douceur rose. Au bout de quinze minutes de recherches intensives je n’avait rien trouvé mis à part un chewing-gum moisi, un mouchoir déjà utilisé et une chaussure. Autant dire que je n’avait rien trouvé. Je jetais un regard circulaire autour de moi, puis avisait les canapés et les fauteuil disposé de-ci de-là. Hum, il était fort probable que j’y trouve quelque chose. Jetant mon va-tout je trottinais donc vers les canapés pour commencer et je les fouillais. Je trouvait des miettes et quelques pop-corn fossilisé dans le premier. Rien de très concluant. Je portait donc mon dévolu sur la canapé adjacent. Et je trouvait finalement la pièce tant convoitée. Je courais donc vers le distributeur, laissant tout en plant, et j’entrais le numéro attribué aux paquet de fraises tagada et j’insérait la large pièce dans la fente. Et c’est avec un étrange émotion que je vit le paquet tomber et je plongeait précipitamment ma main dans la fente pour le récupérer.
Il était tout frais dans mes mains. Puis je me figeais. Il manquait quelque chose. J’eu un sourire un coin, je marchait d’un pas innocent vers une commode particulière. Je lisait d’un œil rapide les titres des livres pour tomber sur celui que je cherchais. Je le pris puis allait m’installer dans un fauteuil. J’ouvris le paquet qui émit un craquement sec, et je le posais sur une table basse juste à coté du fauteuil. Puis je repris ma lecture de mon roman « Arlequin » à la page 139, 2ème paragraphe, qui commençait par : « Ses seins laiteux … ». Il faut s’instruire, même dans les domaines les plus grivois. Je dévorait donc mon livre tout en mangeant mes petites fraises tagada. L’excitation prodiguée par ma lecture donnait à mon corps de véritables frissons. Le temps fila à une allure folle, et j’entendit un bruit de pas provenant de la porte qui permettait d’accéder au pensionnat. Je jetait un coup d’œil à la pendule et je me rendit compte qu’il était déjà seize heure ! Décidant de stopper ma lecture, je mémorisais néanmoins quelques informations capitales qui me permettrons de retrouver ou j’en était dans ma lecture passionnée. Donc page… 345, 4ème paragraphe qui commençait par : « Se soutenant alors sur son torse glabre de son amant… » Je le refermait d’un mouvement sec et j’allait le reposer dans l’étagère. Je me retournais et je contemplais le Hall. L’ennui était une véritable saloperie. L’enfance prit une nouvelle fois le dessus. Puis je me remit a danser, sans mon cavalier. Prenant dans mes mains les larges pans de ma robe écarlate pour la faire voleter. J’en oubliait totalement qu’une personne venait dans ma direction. Puis je me remit a faire une valse, réinventant un nouveau cavalier. Et je repris la danse de plus belle. J’était si immergée dans mon imaginaire que je ne prêtait aucune attention à la large porte qui s’ouvrit. M’éclaboussant de la forte luminosité qui régnait au dehors. Néanmoins je pensait à un nouveau conte, à cause de la luminosité qui embellissait ma robe tandis que mon imagination enjolivait mon cavalier. Je tentait d’imaginer sa main dans ma main, sa main sur ma taille et ma main sur son épaule. Je tentait d’imaginer la chaleur prodigué par son torse viril sur lequel reposerait ma tête. Puis tout doucement, je ralentis mes pas de danse. Comme si c’était la dernière. Mon expression avant joyeuse et enfantine se radoucit pour devenir celle d’une véritable femme qui dit au revoir a son cavalier d’un soir. La fin d’un doux rêve. La dure réalité devait reprendre ses droits. Comme si mon cavalier me délaissait je gardait le bras à l’horizontale. En un dernier hommage.

Puis je baissait doucement ma main. Une triste mélancolie m’envahis aussi soudainement que je m’étais mise à danser. Comme si quelque chose désirait refaire surface mais n’y arrivait point. Un souvenir perdu peut-être. Puis secouant délicatement la tête, mes cheveux voletant à cause du mouvement. Je me retournait vers la porte qui laissait passer la lumière du jour. Ma robe bustier suivit le mouvement et les pans voletèrent. Une forme se découpait nettement, mais comme la lumière venait de derrière elle je n’arrivait pas à distinguer quoi que ce soit. Néanmoins, je saluait la personne comme si la scène qui venait de se jouer précédemment n’avait aucune importance. Un vent coquin entra alors en scène me coupant dans mon élans. Je fermait les yeux savourant la délicate fraicheur. D’un mouvement vif, je choppais mon paquet bien entamé de fraises tagada et j’en gobais une u passage. Au moins la personne ne risquerait pas de me les piquer. Mes cheveux ondulèrent et les pans de ma robe aussi puis je saluais d’un ton joyeux la personne qui se trouvait devant moi :


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